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Friedrich Schiller (1759-1805)

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Friedrich Schiller au Wurtemberg

Friedrich Schiller passa seulement ses premières années à Marbach. Son père Johann Caspar Schiller, dans sa fonction d’officier du duc de Wurtemberg, était stationné dans des lieux divers aux alentours de Stuttgart où la jeune famille le suivait vraisemblablement souvent. Déjà à partir de 1762 la famille emménagea dans un appartement à Ludwigsburg et ne revint plus à Marbach. A partir de 1764, le jeune Friedrich passa ses années de scolarité d’abord à Lorch et Ludwigsburg et après 1773 dans „l’école militaire de plantation“ fondée récemment et académie postérieure du duc Carl Eugen à Stuttgart.

Cette école laissa fortement son empreinte sur Schiller. Certes, il ne pouvait pas y faire des études en théologie, ce que ses parents auraient désiré, mais il y fit du droit pour finalement choisir la médecine. Il reçut à l’académie une excellente formation que ses parents n’auraient pas pu  lui procurer. Cependant le quotidien de l’école était réglé d’une manière strictement militaire (le poète Chr.Fr.Daniel Schubart appela l’école une “plantation d’esclaves”) et il coûtait à Schiller de se soumettre à ce réglement sévère.

En décembre 1780, Schiller quitta l’académie militaire. A L’époque, il avait déjà écrit son premier drame “les Brigands” et cherchait un éditeur. Schiller avait l’intention d’ouvrir un cabinet médical privé à Stuttgart, mais le duc Carl Eugen le désigna comme médecin militaire en uniforme. Schiller vit désormais dans un loyer en sous-location dans la Eberhardstrasse actuelle à Stuttgart et assura le service de “Regimentsmedikus” qu’il n’aimait pas dans le régiment Augé. Il fit imprimer ses “Brigands” à ses frais et en envoya un exemplaire à Mannheim à l’éditeur Schwan qui le fit passer à l’administrateur du théâtre local.  A la suite de quoi, la première représentation de la pièce eut lieu  en janvier 1782 au théâtre de Mannheim au Palatinat en présence incognito de Schiller. Suite à sa présence lors d’une autre représentation à Mannheim, pour laquelle Schiller n’avait pas pris de permission, il fut mis aux arrêts pendant deux semaines à Stuttgart. Le duc lui défendit en plus toute relation avec “l’étranger”, c’est-à-dire Mannheim, et lui infligea l’interdiction générale d’écrire des textes non médicaux. Mais cela n’empêcha pas Schiller de commencer déjà pendant ses arrêts à écrire une nouvelle pièce de théâtre “Luise Millerin” (changeant plus tard le nom en “Kabale und Liebe”) quoiqu’il savait qu’il ne pouvait plus publier désormais quoi que ce soit au Wurtemberg.

Après que le duc eut refusé toutes les demandes de lever l’interdiction d’écrire, Schiller profita d’une grande fête donnée par le duc dans le château Solitude le soir du 22 septembre 1782 pour s’enfuir secrètement du Wurtemberg avec son ami Andreas Streicher à Mannheim faisant partie du Palatinat. Au Wurtemberg, où sa fuite fit grande sensation, on le nota dans la liste de déserteurs du régiment.

Schiller ne revit une fois sa patrie que onze ans plus tard, mais il ne retourna plus jamais au Wurtemberg.